La saga Rebecca KEAN de C. O'DONNELL

📚 Rebecca Kean de Cassandra O’Donnell

J’ai commencé cette saga pleine d’enthousiasme. Franchement, les premiers tomes sont accrocheurs : du rythme, de l’humour, une héroïne badass, un univers riche en créatures et en tension. On y retrouve tout ce qu’on aime dans l’urban fantasy, du punch, de la magie, des dialogues bien sentis, et surtout une héroïne forte, indépendante, qui tient tête à tout le monde.

Mais voilà… à partir du tome 5, tout s’essouffle.

❌ L’histoire part en vrille

Là où les débuts étaient prometteurs, la suite devient confuse, presque caricaturale. Rebecca, qu’on admirait pour sa force et sa détermination, se retrouve dans une spirale où tous les démons, vampires et autres créatures veulent la revendiquer. Ça devient lourd, répétitif, et franchement un peu ridicule.

Ce qui me dérange le plus, c’est ce revirement de personnalité. Rebecca, autrefois fine, intelligente, ironique, devient petit à petit la “reine des garces”, renouant avec sa tribu comme si c’était la seule manière pour elle d’exister. Et là, désolée, mais ça m’a fait décrocher.

⚖️ Un message qui sonne faux

Ce qui me pose problème, c’est que la saga se voulait féministe. Mais au final, on a l’impression que la seule façon pour une femme de se faire respecter, c’est de devenir une garce, d’écraser les autres et d’imposer son autorité par la peur. Et ça, pour moi, ça dessert complètement le message initial.

Je voulais une héroïne forte, pas une caricature de femme “dominante”. La nuance s’est perdue en route, et c’est dommage, parce que l’univers restait riche et promettait encore beaucoup.

💭 Mon avis

Une saga qui commence très bien, avec une héroïne marquante et un univers solide, mais qui finit par s’user sous le poids des clichés et des excès. J’aurais aimé que Rebecca reste cette femme forte et humaine des débuts, pas une caricature de puissance féminine mal interprétée.

⭐ De très bons débuts… mais une fin qui se perd dans les contradictions.