📚 Plonger dans l’envers du décor de S.A.M

Écrire un roman, c’est raconter une histoire, créer des personnages, bâtir un univers… mais c’est aussi, et surtout, un travail de recherche minutieux. Pour le premier tome de S.A.M, je me suis plongée dans une montagne de documents : livres spécialisés, articles de journaux, magazines, sites internet et même certaines séries.

Chaque détail devait sonner juste.

Que ce soit pour comprendre les mécanismes d’une enquête criminelle, explorer les dilemmes éthiques liés aux mutations génétiques ou encore donner du réalisme aux technologies utilisées par mes personnages, chaque information a été soigneusement vérifiée et intégrée à l’histoire.

Mais au-delà des faits, ce sont les témoignages, les analyses et les réflexions trouvées au fil de mes lectures qui ont nourri la construction de mon univers et de mes personnages.

Dans la tête d’un prédateur : mon immersion dans l’univers des tueurs en série

Pour écrire S.A.M, je voulais comprendre ce qui se passe dans l’esprit d’un tueur. Pas seulement les faits bruts, mais la logique derrière leurs actes, leur manière de voir le monde, ce qu’ils cherchent, ce qui les motive.

Je me suis plongée dans des ouvrages spécialisés comme Les Tueurs en série de Jean-Pierre Vergès, j’ai exploré le blog tueursenserie.org, analysé les profils des criminels les plus marquants. J’ai aussi lu des romans de référence sur le sujet, comme American Psycho de Bret Easton Ellis ou L’Attrape-cœurs de J.D. Salinger, qui, au-delà de leur récit, offrent une plongée troublante dans la psyché humaine.

Ce travail de recherche m’a permis d’affiner mes personnages, de donner de la profondeur à leurs motivations et d’ancrer mon intrigue dans une réalité plus glaçante. Car derrière chaque monstre se cache une logique, tordue certes, mais bien réelle…

Une étrange fascination pour les tueurs en série : passion morbide ou simple curiosité ?

Je l’avoue sans détour : comme beaucoup, je suis fascinée par les tueurs en série. Pas en mode "fan club avec t-shirt à leur effigie", mais plutôt en mode "qu'est-ce qui tourne pas rond chez eux ?".

J’ai lu des livres, épluché des articles, regardé des documentaires et des séries… Bref, je me suis plongée dans l’univers tordu de ces esprits dérangés, avec une curiosité quasi scientifique (et un soupçon de frisson coupable, on ne va pas se mentir).

Ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant leurs exploits sanglants (je laisse ça aux experts en scènes de crime), mais leur psyché.

Qu’est-ce qui fait qu’un individu bascule ?

Comment un prédateur choisit-il sa proie ?

Et surtout, comment diable arrivent-ils à mener une double vie sans que leur entourage ne se doute de rien ? (Parce que soyons honnêtes, si je rentre avec une nouvelle coupe de cheveux, on me grille direct.)

Heureusement, cette fascination reste purement intellectuelle. Je ne collectionne pas de lettres de prison, je ne rêve pas d’écrire à un tueur pour "comprendre sa douleur", et je ne cherche pas mon âme sœur dans le couloir de la mort (je laisse ça à Netflix). Non, moi, je me contente des pages d’un bon thriller, d’un film bien ficelé ou d’une série qui dissèque leur mode opératoire.

Alors, oui, j’adore plonger dans les méandres de ces esprits torturés…

Mais uniquement depuis mon canapé, bien au chaud, avec un bon bouquin et un chocolat chaud. Parce qu’au final, rien ne vaut la sécurité d’une histoire bien racontée, sans risque de croiser un psychopathe au détour d’une rue sombre.

Enfin… sauf si c’est moi qui l’écris. 😈📖