Pourquoi j’ai écrit ce roman ?

Tout commence toujours par une idée. Une image, une scène, un personnage qui s’impose à l’esprit sans prévenir. Pour moi, ce fut Élinor Waters, une femme marquée par son passé, oscillant entre ombre et lumière, tiraillée entre ce qu’elle est devenue et ce qu’elle aurait pu être.

Je voulais raconter l’histoire d’une héroïne forte mais profondément humaine, avec ses fêlures et ses doutes. Une femme qui avance malgré tout, dans un monde qui ne lui fait pas de cadeaux. Et puis, il y avait cette idée d’une société dystopique où la mutation, loin d’être un don, devient une malédiction.

Les inspirations derrière le roman

👉 Le thriller et la SF, une combinaison naturelle. Depuis toujours, j’ai une fascination pour les récits où le suspense côtoie une réalité légèrement décalée. J’aime les histoires où la tension est palpable, où chaque décision peut tout faire basculer. Les univers dystopiques me passionnent particulièrement, car ils permettent de questionner notre propre société sous un prisme différent.

👉 Un monde technologiquement avancé, mais profondément injuste. L’univers de mon roman s’ancre dans une société technologiquement évoluée, mais gangrenée par les inégalités et les discriminations. La mutation d’Élinor en fait une paria autant qu’une arme, et elle doit naviguer entre les dangers extérieurs et ses propres démons. J’ai voulu explorer cette idée de ce qui définit réellement l’humanité, et jusqu’où une société peut aller par peur de l’autre.

👉 Un personnage qui me hante depuis longtemps. Élinor Waters n’est pas née en un jour. Elle a d’abord été une simple esquisse, un visage flou au milieu d’un monde en construction. Puis elle a pris vie, avec ses failles, son sarcasme et son besoin d’aller au bout des choses, même quand tout semble perdu. Elle est à la fois une combattante et une survivante, et c’est cette dualité qui m’a donné envie de raconter son histoire.

👉 L’émotion au cœur du récit. Si j’aime les intrigues haletantes et les scènes d’action, je crois que ce qui me touche le plus dans un livre, c’est l’émotion brute, celle qui résonne longtemps après avoir refermé les pages. Ce roman n’est pas qu’un thriller SF : c’est aussi une histoire de perte, de résilience et de quête d’identité.

Une nécessité d’écrire

Écrire ce roman, c’était un défi, mais aussi une nécessité. L’histoire d’Élinor m’habitait, et il fallait qu’elle prenne vie sur le papier. J’espère qu’en le lisant, vous ressentirez autant d’émotions que j’en ai eues en l’écrivant.