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Sanatorium de Johanna Zaïre

  • Photo du rédacteur: Melly GREYSON
    Melly GREYSON
  • 7 sept.
  • 2 min de lecture
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Sanatorium est un roman court, à peine 130 pages, mais qui frappe fort dès les premières lignes.


Résumé de l’histoire


Le lendemain d’Halloween, une jeune fille débarque dans le commissariat du village de Kingsley. Elle est épuisée, mutilée et tremblante : elle affirme que ses amis ont été tués dans un sanatorium abandonné non loin de là.

Malgré ses déclarations terrifiantes, les forces de l’ordre peinent à croire à son récit, et les recherches semblent contredire son histoire.


L’auteure structure le roman en trois parties :

  1. On suit le groupe d’amis qui pénètrent dans l’ancien sanatorium.

  2. L’enquête policière.

  3. Les secrets du sanatorium.


L’écriture est fluide, rythmée par des chapitres courts, ce qui maintient le suspense. L’atmosphère est angoissante et la chute inattendue.

Cependant, Il y a peu de descriptions, les personnages sont peu ou pas développés, et manque souvent de profondeur.


  • Genre : thriller/horreur / fantastique, environ 135 pages.

  • Intrigue : une survivante traumatisée affirme qu’un massacre a eu lieu dans un sanatorium abandonné. L’enquête s’engage entre réalité ou hallucination.

  • Structure : trois parties concentrées sur les événements, l’enquête, puis la révélation finale.

  • Atmosphère : angoissante, immersive, tendue, accentuée par des chapitres courts et un rythme soutenu.

  • Points forts : très vite captivant, ambiance réussie, suspense maintenu jusqu’au bout.

  • Points faibles : personnages sous-développés, peu de descriptions, intrigue qui aurait mérité plus d’ampleur.


L’ambiance est glaçante, oppressante, et Johanna Zaïre nous embarque dans une atmosphère à la fois mystérieuse et angoissante. On a l’impression d’être piégé entre les murs du sanatorium aux côtés des personnages, sans savoir ce qui est réel ou pas.


L’histoire est captivante, on tourne les pages sans s’arrêter, porté par l’urgence du récit et l’envie de comprendre ce qui se cache derrière cette intrigue.

Mais en refermant le livre, une frustration s’installe : ce roman aurait mérité d’être beaucoup plus développé. Certains passages sont survolés, des personnages restent dans l’ombre, et l’intrigue principale aurait gagné à s’épaissir.


En somme, Sanatorium est une expérience intense mais trop brève. On se régale du voyage, mais on reste sur sa faim : c’est un peu comme un excellent hors-d’œuvre sans plat principal.

 
 
 

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